Un travail de médiation
Nous présentons en animation tout un panel d’artisanats ou d’activités afin d’expliquer les techniques, les mœurs, la vie militaire ou le mode de vie des Gaulois au Ier siècle avant notre ère. Le but de ces ateliers, du soucis esthétique et bien sûr du matériel exposé n’est pas seulement de présenter des copies d’objets archéologiques et l’utilisation qui en est faite, mais bien d’accrocher le visiteur afin d’expliquer ce que nous savons actuellement de la société Gauloise à la veille de la Guerre des Gaules. C’est avant tout la médiation que nous souhaitons mettre en avant, au travers d’explications plus ou moins techniques sur chaque activité. Ainsi, le visiteur n’est pas face à un « musée vivant », mais bien face à des bénévoles passionnés aux connaissances souvent très pointues.
Reconstitution historique, expérimentation et «évocation»
Notre troupe est composée de nombreux archéologues et étudiants en Archéologie et en Histoire, nous permettant, avec le concours de nos artisans, de reconstituer les objets le plus fidèlement possible et selon les dernières trouvailles archéologiques.
Ainsi, lorsqu’un objet est reconstitué, nous nous basons sur un artefact archéologique ou une typologie précise pour en reproduire le matériau, les dimensions et la morphologie le plus fidèlement possible. Il s’agit alors de fac-similés ou d’objets reconstitués.
Parfois, la reconstitution « directe » est impossible, faute de connaissances et de trouvailles archéologiques. Nous pouvons alors nous baser sur l’iconographie, comparer avec une autre zone géographique ou avec une période antérieure ou postérieure, ou simplement réaliser un objet en tenant compte des besoins et moyens de nos lointains ancêtres. Il s’agit alors d’évocation historique.
Notre troupe ne pratique l’évocation que lorsqu’elle est indispensable et que la reconstitution est impossible. Elle peut également, dans de rares cas, présenter une alternative à une information archéologique trop lacunaire ou trop rarement attestée.