L’infanterie légère est très utilisée durant la Guerre des Gaules. Ces unités peuvent avoir différents intérêts stratégiques : en tant qu’éclaireurs, pour des embuscades, pour harceler les troupes adverses, pour combler les vides entre les différents contingents de fantassins sur le champs de bataille…
Ce sont des tirailleurs qui mènent un véritable tactique de guérilla face aux légions romaines.
Équipés de javelines et d’un bouclier, ils sont capables de se déplacer rapidement sur tous les terrains. Ils peuvent franchir des cours d’eau, ou être déposés rapidement en un lieu par des cavaliers. Une fois leurs javelines lancées, ils se replient. Il existe vraisemblablement différents types de javelines, et il est probable que certains modèles puissent également servir au corps-à-corps, à la croisée des chemins avec la lance. Il existe donc des javelots plus ou moins longs et plus ou moins lourds, pour différents usages : gaballacos, gaesum, matura… Il est difficile de comprendre les différents usages ou les différents types de javelots au travers des textes. Certains peuvent même être tirés au moyen d’une tragula, une courroie de cuir, décuplant la portée.
Bien sûr, certains pouvaient peut-être également porter une épée afin de se défendre au corps-à-corps.
La javeline peut être précise et envoyée à 30 mètres par un javelinier expérimenté. Le jet au moyen d’une tragula, s’il réduit la cadence de tir, peut facilement doubler cette distance.